Ce, 9 juillet 2010, mr et mme alain mathieu commentaire d'arrêt
L’arrêt qui nous est demandé de commenté traite de M. et Mme Alain Mathieu qui sont un couple de contribuables mariés assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune .Or ceux-ci estiment contraires à la Constitution, ce même impôt en ce qu'elles discrimineraient entre les concubins notoires et les concubins non notoires, ce qui serai selon eux portent atteinte au principe d'égalité devant l'impôt.
Il forment alors un recours pour excès de pouvoir tendant à l'annulation pour excès de pouvoir des instructions du 28 avril 1989 et du 11 février 1992, relatives à l'impôt de solidarité sur la fortune, mais également de renvoyer au Conseil constitutionnel la question de la conformité à la Constitution des articles 885 A, 885 E et 885 U du code général des impôts.
En défense il a été soulevé a encontre des requérants, que « le Conseil constitutionnel est saisi de la question prioritaire de constitutionnalité à la triple condition que la disposition contestée soit applicable au litige ou à la procédure, qu'elle n'ait pas déjà été déclarée conforme à la Constitution dans les motifs et le dispositif d'une décision du Conseil constitutionnel, sauf changement des circonstances, et qu'elle soit nouvelle ou présente un caractère sérieux ».
A partir de la il convient donc de mettre en évidence que la problématique porte sur la recevabilité ou non ? D’un tel recours pour excès de pouvoir (doublé d’une question prioritaire de constitutionalité).
La question que l’on est en droit de se poser est donc de savoir si le recours en excès de pouvoirs formé a encontre d’une circulaire qui se borne à reprendre des dispositions législatives par des administrés est-il recevable ?
Le Conseil va répondre par l’affirmative en retenant que la requête formulée par les époux Alain Mathieu est recevable, et de plus que la question de constitutionalité « présente un caractère sérieux » des lors qu’il traite d’une « atteinte au