Commentaire de texte : « le contenue des constitutions : constantes et variables ? » philippe ardent.
Philippe Ardant, né en 1921 et décédé en 2007, était un juriste français spécialisé dans le droit constitutionnel. Il a été professeur aux Facultés de droit des Universités de Poitiers, de Beyrouth et enfin à l’université de Paris Ier, Panthéon-Assas.
En 1989, sous la Ve République, il rédige un article dans lequel il s’intéresse au contenu des Constitutions qui ont régi la France de 1791 à 1958. Il cherche à comparer ces treize textes constitutionnels différents, à savoir s’il y a des similitudes (constantes) ou bien des changements (variables) entre eux.
Une Constitution est un ensemble de règles qui établit une situation juridique déterminée. Dans un sens plus détaillé, la Constitution est un ensemble de règles suprêmes qui a plusieurs effets. Elle fonde, ainsi, l’autorité étatique, organise les institutions de l’Etat, lui donne ses pouvoirs, et souvent, lui impose des limitations en garantissant des libertés aux citoyens. Ainsi, selon Philippe Ardant, la Constitution est une suite de réponses données, dans la hâte pour la plupart, à des problèmes concrets posés à un pouvoir cherchant à assurer ses assises.
En 1791, on constate que les constituants attendaient beaucoup de la Constitution. Ils plaçaient en elle tous leurs espoirs ainsi que leur volonté de rompre avec l’Ancien Régime. On cherchait également à uniformiser les droits et devoirs des citoyens. De la sorte, on retrouvait dans ce premier texte constitutionnel des dispositions régissant les rapports entre les hommes. De plus, à cette même date, on consacre pour la première fois la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (DDHC) en tant que texte constitutionnel écrit.
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