En premier lieu, Emile Zola isole son personnage dans un havage permettant ainsi un cadre réaliste, un havage étant une galerie creusée dans une mine, de ce fait un cadre naturel pour un mineur. Tout d’abord l’auteur pour créer ce cadre réaliste utilise du vocabulaire spécifique comme « havage ; blocs de houille ; rivelaines » permettant ainsi au lecteur de se sentir à l’intérieur d’une vraie mine. Le lecteur ne se sent pas emmené dans un flot d’imagination mais plutôt dans la réalité simple des mineurs. De plus une forte description est présente permettant à l’auteur de nous emmener au fond de cette mine, n’autorisant pas notre esprit à divaguer vers une mine moins lugubre et plus vivable pour les mineurs et donc moins réelle. De ce fait l’auteur nous fait découvrir le véritable logis des mineurs durant leur travail. Cette description est aussi accentué par l’utilisation de l’imparfait, « s’aggravait ; ruisselait ; battaient » permettant la pose d’un véritable cadre réaliste. En effet le temps de l’imparfait, dans un récit au passé, est le temps que l'on emploie pour décrire ou pour exprimer des actions inachevées, qui durent. Par ces divers procédés le narrateur nous emmène ainsi dans le monde de Maheu, une véritable mine, avec ses ouvriers négligés et éprouvés, et ses dangers et travers.

Ensuite pour décrire une image de la société, l’auteur montre les conditions de travail des enfants de la mine, à travers un de ses enfants, Maheu. En effet l’auteur utilise divers procédés comme un champ lexical de la souffrance, « étouffement ; mortel ; bruler ; tordre », de ce fait le lecteur découvre un monde souterrain lugubre et dangereux, où des ouvriers sont abandonnés à leur sort. De plus il y a une énumération de verbe violent comme « battaient ; claquaient ; s’aggravait » justifiant ainsi la douleur des mineurs. Par ces deux procédés le narrateur nous emmène dans le dur travail de la mine, où personne ne vous aide et où la souffrance est quotidienne est sans