Compte rendu lecture
Comment Starbucks a sauvé sa peau sans perdre son âme – Howard Schultz

Introduction
Bien qu’écrit en collaboration, il s’agit là, à la première personne, d’un panégyrique sans nuances à celui qui fut l’homme providentiel, à deux reprises, lors de sa création puis de sa « résurrection » de « son enfant ».
L’essentiel de l’ouvrage se déroule entre 2008 et 2011, période charnière dans l’économie aux USA et au-delà. L’auteur est donc l’exemple type du leader confronté à des problèmes qui s’accumulèrent sur les sociétés et leurs dirigeants.
Sa foi inébranlable, sa passion ont beaucoup contribué aux effets produits ; elles lui ont conféré « le charisme nécessaire pour réussir là où beaucoup doutaient. Et le livre se termine en effet en faisant de ce challenge sa « raison d’être ».
Avant d’évoquer les contraintes économiques qui caractérisèrent cette « Struggle for life », il semble d’abord nécessaire d’évoquer une constante dans l’action : une déontologie propre à l’entreprise dont il parle comme d’un « équilibre » indispensable : « une conscience sociale pétrie d’humanité ».
Les valeurs historiques de Starbucks
Commerce équitable et soucis écologiques :
D’abord se procurer du café haut de gamme produit de façon éthique en réciprocité vis-à-vis des cultivateurs. Le café vient de pays d’Afrique, d’Amérique du Sud, d’Asie qui sont déshérités pour la plupart.
Depuis 1990, un mouvement est apparu pour un commerce équitable et des préoccupations écologiques.
Starbucks avec opportunisme et réactivité s’est intensément intégré à ce courtant : coopération avec les ONG, actions propres de manières aussi à se façonner une image (comme beaucoup d’autres !).
Cette conviction s’étendit au-delà. En interne par exemple l’aide à la Nouvelle Orléans fut médiatique et spectaculaire. Furent associés les personnels et clients.
Ceci se développa simultanément avec les recherches « techniques » pour améliorer et varier les produits ; le café de qualité