CRIMINOLOGIE

Pour ne pas naître criminel, on ne le devient et on ne le demeure pas
Marie-Thérèse Mazerol : « Aboutissement de tout un ensemble de circonstance de vie personnelle et situationnelle, le crime n’est pratiquement jamais une conduite fortuite : il s’inscrit dans la trame d’une existence qui l’a préparé et qui le plus souvent se poursuivra marquée par lui ».

Le crime apparaît ainsi profondément humain, d’une extrême complexité par voie de conséquence.

Le crime impose stratégie d’approche globale et intégrée. Il peut être défini comme une atteinte grave à une valeur établie comme fondamentale pour la pérennité de l’harmonie sociale.
Le concept criminologique de crime englobe, au sens juridique, les crimes et les délits graves contre les personnes, les biens, les moeurs et l’autorité publique.

Les courants criminologiques contemporains, chacun à leur manière , alimentent l’approche globale et intégrée qui doit conduire à envisager comment se structure, tout au long d’une socialisation particulièrement pauvre, la personnalité des êtres humains qui deviennent criminels. Au cas de conflit grave et/ou persistant, ces derniers ne semblent pas suffisamment équipés pour symboliser les affects douloureux en provenance de leur environnement. Et le seul moyen envisagé par le criminel pour sortir de l’attente en tension douloureuse cristallisée par le conflit, est l’agression extériorisée. Le comportement social différentiel ainsi posé, soutenu par une structure de personnalité criminopathique, est vécu par le criminel comme la seule action véritablement efficace pour assouvir ses besoins socio-culturels, bien plus rarement fondamentaux

La personnalité criminopathique des criminels

la personnalité des criminelles s’est structurée au cours d’une socialisation pauvre, marquée par une accumulation de souffrances et de handicaps multiples, profonds et divers. L’affection dont les criminelles sont en ce sens atteintes, c’est de ne savoir, pouvoir ou