Dans quelle mesure le taylorisme est-il aujourd’hui remis en cause ?
En effet, cette organisation du travail scientifique (OST) basée sur une division verticale (séparation des taches) et horizontale (parcellisation des taches) du travail, ainsi qu’un travail à la chaîne, ne répond plus aux attentes sociale et économique actuelles.
En quoi consistent ces changements ? Quelle est la véritable portée des changements ? Les modifications sont-elles si radicales et si étendues dans l'ensemble de l'économie au point que l'on puisse parler de remise en cause du taylorisme ?
Après avoir expliqué en quoi les changements opérés portent atteinte au taylorisme nous mettrons en évidence que celui-ci est loin d'être dépassé.
Smith avait imaginé un principe de travail à la chaîne, permettant un gain de temps et une productivité accrue.
Hors dans ces mêmes écrits, il mettait en garde contre les risques de cette technique.
En effet, un travail, trop répétitif, trop monotone, sans intérêt pour le travailleur, avec des conditions de travail inhumaines conduisent automatiquement à un desinteressement, un abrutissement des ouvriers, un sabotage de la production, une baisse de la productivité, des grèves, des stocks…
Finalement, cette division du travail poussée à l‘extrême, a produit à long terme, l’effet contraire de celui souhaité.
On s’est alors tourné vers nos voisins asiatique, qui pratique le Toyotisme. Cette méthode de production s’appuie sur le « flux tendu ».
En effet, à l’inverse du Taylorisme, la production ne s’enclenche que lorsque il y a commande. Il n’y a alors pas de stock, moins de gaspillage et une grosse réduction des coûts.
De plus, l’implication des ouvriers est très importante, ils sont polyvalents, ils ont droit à des primes, ils sont écoutés et ils ont la sécurité de l’emploi.
En se calquant sur ce modèle », les entreprises s’attèlent à