Discriminations positives : nécessité ou favoritisme ?
Cette disposition liée au quota d’emploi et son pendant contributif auprès de l’Agefiph peuvent être interprétés comme résultant de l’application d’un principe de discrimination positive. Selon un tel principe, en effet, doivent bénéficier de mesures préférentielles liées à certains programmes d’aides publiques les personnes présentant certaines caractéristiques. La loi de 1987 a été révisée, donnant lieu à la promulgation d’une autre loi sur « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » le 11 février 2005. Celle-ci étend la reconnaissance du handicap au handicap psychique. Ce qui n’est pas sans présenter quelques difficultés d’application, car, du point de vue de l’accès à l’emploi ou du maintien dans l’emploi, les trois formes de handicaps, physique, mental et psychique, ne posent pas les mêmes types de problème et n’impliquent pas les mêmes aménagements. La catégorie du «