Droit adm.des biens
La protection du domaine public
Les principes protecteurs de la domanialité publique :
- l'obligation d'entretien : pour assurer la conservation du domaine public : CE, 1963 : commune de Saint Brévin les Pins : l'obligation d'entretien pèse sur la collectivité propriétaire du domaine ( ou sur l'affectataire s'il y a affectation) ou peut être transférée aux riverains par servitude. (// entretien des digues pèse sur les particuliers).
- principe d'inaliénabilité : édit de Moulins 1566. CC lui refuse la valeur constitutionnelle en 1994 CC, droit réel, il a donc valeur législative.
Principe n'est pas absolu parce qu'on peut vendre des biens du domaine public mais limite les marges de manœuvre de l'administration parce qu'il faut d'abord un acte de déclassement.
Conséquences: nullité des aliénations des dépendances du domaine public prononcées par le JJ impossibilité d'exproprier le DP bien peut être déclassé seulement lorsqu'il a perdu son affectation à l'usage du publi ou aménagement indispensable au SP - principe d'imprescriptibilité : édit de 1667, impossible pour un tiers d'acquérir un droit sur le domaine public par le simple écoulement du temps.
L'imprescriptibilité ne peut être revendiquée que par l'administration. - principe d'insaisissabilité : concerne les biens du domaine public ET privé, principe affirmé par Cour de cassation, 1987 : Bureau de recherche géologiques et minières.
Conséquence : les biens publics ne peuvent pas faire l'objet des voies d'exécution du droit commun ni être hypothéqués. Si une personne publique ne s'acquitte pas de ses dettes on doit employer les procédure spécifiques du droit public, c'est à dire le mandatement d'office ou l'inscription d'office au budget des CT.
Les biens publics ne doivent pas être cédés en dessous de leur valeur: CC, 1986 : Privatisations.
Exception : CE, 1997: Commune de Fougerolles: Ils peuvent lorsque la cession est