Droit des affaires
I- Approche empirique du Droit :
- Le propre du Droit est de réguler la vie de la Cité. C’est une discipline qui encadre l’exercice de la profession. Il apporte sécurité et visibilité. - Par exemple, dans le cadre d’un financier, son propre est de se protéger de l’avenir lorsqu’il prend des engagements qui se dénoueront à l’avenir. Il doit s’assurer que le prêt sera remboursé à une date T. Cet espoir de remboursement se transforme en certitude pour plusieurs raisons : o Le Droit confère à un engagement la force obligatoire. Si le prêteur prête une somme d’argent à un emprunteur, ce dernier a l’obligation de rembourser la dette et de payer les intérêts. La promesse est contraignante en Droit. Si le débiteur s’engage et cet engagement est valable, il doit être immédiatement exécuté. Sinon, le créancier peut obtenir l’exécution forcée de l’engagement et éventuellement les dommages et intérêts auprès du débiteur. Si le débiteur n’exécute toujours pas la décision de justice, le créancier peut procéder au saisi du B. Cela donne force des obligations de l’engagement ( sécurité. o Le Droit prévoit un certain nombre d’instrument pour protéger le créancier du risque de crédit du débiteur. Il existe des mécanismes d’assurance, des sûretés. Il y a deux sortes de sûretés : ▪ Sûretés personnelles : consenties par une autre personne que l’emprunteur. Cautionnement = engagement par lequel la caution se substitue au débiteur principal. ▪ Sûretés réelles : portent directement sur les B ( hypothèque. Nantissement et gage : il y a nantissement lorsque le débiteur gar le B et gage lorsque le débiteur s’en dessaisit au profit du créancier ou d’un tiers. Le risque de crédit peut faire l’objet d’une convention. On peut vendre le risque (CDS : contrat d’échange de risque de défaut). Grâce au Droit, tout B peut faire l’objet d’une convention ( marchéisation du risque. Tous ces instruments ne