Droit et travail
Le droit est « un » dit-on. Cette affirmation nous semble incomplète. Incomplète car tout en étant « un », le droit se caractérise par une diversité étonnante dans ses branches dont la distinction s’établit grâce à la « summa divisio », aussi dans ses matières multiples et multiformes.
En effet, cette science déductivo-nomologique qui vise téléologiquement à réglementer les rapports entre personnes (morales ou physiques) aborde plusieurs questions relatives aux activités commerciales, aux contrats et obligations,…
Parmi ces questions, seules les questions relatives aux contrats nous ont intéressées. Mais il ne s’agit pas de tous les contrats de façon générale ! En vertu du principe « qui trop embrasse, mal étreint », nous avons jeté notre dévolu sur les contrats des assurances obligatoires tels que formalisés en droit positif congolais.
Ici, toute notre attention a porté, comme le titre de notre travail l’indique, sur l’aspect de la liberté contractuelle dans ces assurances obligatoires, et cela n’est pas sans intérêt.
1.Choix et Intérêt du sujet
Parler du Choix et de l’intérêt d’un travail, c’est présenter son bien fondé. Celui-ci est double.
Sur le plan social, cette entreprise juridico-rationnelle nous permet de découvrir l’utilité sociale de ces actes juridiques et leurs mécanismes de fonctionnement. Cette raison légitime est davantage renforcée par l’intérêt général, l’objectif poursuivi par les assurances rendues obligatoires par le législateur congolais.
Par ailleurs, sur le plan pratique, cette étude nous permettra de comprendre la pertinence des assurances obligatoires et de découvrir la ratio legis légitimante du caractère obligatoire.
Du point de vue épistémologique, cette réflexion révélera tant soit peu, l’opposition fondamentale entre le caractère obligatoire et la base contractuelle des assurances obligatoires. Partant, elle se présente sous forme d’un plaidoyer visant la révision de la nature juridique des