Droit
Plan
1- Introduction. 2- Une stratégie d’industrialisation locale. 3- Le produit. 4- La promotion. 5- Le prix. 6- La distribution. 7- Les difficultés d’approfondissement de l’internationalisation. 8- Conclusion. 9- Sources.
I- Introduction
II-Une stratégie d’industrialisation locale.
En 1998, Renault déploie rapidement une stratégie régionale ambitieuse, marquée par le démarrage de la nouvelle usine brésilienne de Curitiba.
L’objectif étant de porter à 10% la part de marché de Renault dans le Mercosur et commercialiser plus de 300 000 véhicules par an dans cette zone.
Là, est la contribution essentielle à la stratégie d’internationalisation et de croissance rentable de l’entreprise.
L’originalité de Renault réside dans sa volonté de ne pas juste se positionner sur le marché brésilien -comme le ferait tout autre constructeur- mais bien d’être le premier à y investir.
En pénétrant le marché brésilien, Renault veut « créer des automobiles » pour le consommateur local.
Il faut toute fois admettre que Renault part avec un avantage considérable, puisqu’en effet il peut s’appuyer sur l’expérience de sa filiale basée en Argentine ainsi que sur les importations faites vers ce pays à partir de 1993.
Evolution des importations de Renault vers le Brésil / au marché local :
| | Source : ANFAVEA |
Mais Renault va aller encore plus loin, en inscrivant sa stratégie dans l’édification du Mercosur.
En effet, à partir de l’an 2000 une zone de libre-échange entre le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay, et à laquelle le Chili est lié par des accords spécifiques, est créée.
Cette nouvelle donne joue particulièrement en faveur du constructeur ; Renault apporte une forte contribution au développement de l’automobile dans le Mercosur.
III-Le produit.
Renault a basé sa politique de développement sur une offre démarquée par rapport à celle de la concurrence locale. La marque