Ecole des relations humaines
Une position critique par rapport au taylorisme
• Pour Taylor, le travailleur marche “à la carotte et au bâton” : conception simpliste ?
• Premières difficultés tayloriennes : le turn-over • Elton Mayo à la Western Electric (fin des 1920’) • Les expériences sur l’éclairage et la température • La “découverte” du collectif de travail • L’effet “Hawthorne” : styles de leadership, moral • Rationalité des directions, irrationalité des
travailleurs (freinage, malfaçons, routine, sentiment)
Les conclusions d’Elton Mayo
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Que démontrent en principe les enquêtes de la Western Electric ?
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La satisfaction au travail dépend davantage des facteurs humains que des conditions physiques de travail Les gains de productivité proviennent davantage de l’amélioration des relations humaines que des pauses, de la diminution de la durée du travail ou des hausses de salaires Les travailleurs forment des groupes informels qui tentent de freiner la production
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Les enquêtes d’Elton Mayo fondent la légitimité des thèmes classiques de l’école des relations humaines : motivation, moral, groupe informel, leadership, résistance au changement.
La postérité de l’école des relations humaines
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Les travaux sur la taille des groupes (armées française et allemande dans l’entre deux guerres) Les expériences de Kurt Lewin sur les styles de commandement (autoritaire, laisser-faire et démocratique, fin 1940’) et la dynamique de groupe La pyramide de Maslow : de la satisfaction des besoins primaires à celles des besoins de sécurité et d’appartenance, puis à l’estime et à la réalisation de soi (1960’) La résolution des conflits : les groupes de base (Carl Rogers 1960’) L’enrichissement des tâches et la critique du “travail en miettes” (1950-70’) Les groupes semi autonomes de travail et les cercles de qualité (1980’)
La critique des thèses de l’école des relations humaines (1)
• Le changement est supposé toujours venir
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