Analyse étude de cas n° 1
Un problème en attire un autre...

Cas rédigé par Anabel PAQUET-GAGNON sous la direction de la professeure Sylvie STONGE.

1) Analyse de la problématique

Le cas porte sur la baisse de performance au travail d’un employé faisant face à une situation personnelle compliquée . Le coût économique engandré par les problèmes de santé psychologique de l’employé conduit son manager n+1 a statuer dans un premier temps sur sa situation puis dans un second temps à le licencier .
Si le licenciement ne peut-ête considéré en tant que tel comme une erreur , il est en revanche intéressant de s’interroger sur le processus qui a conduit le superviseur immédiat à licencier l’employé en question . Qui plus est, le point de non-retour que représente le licenciement est-il seulement inhérent à l’employé ou découle-t-il également de certaines erreurs dans la gestion de la déviance productive de l’employé par le management de la société ?
La première erreur du superviseur Yves Charbonneau fût sur le mode d’évaluation de la performance individuelle de l’employé Sylvain Petit. En effet, M. Charbonneau évalue la performance individuelle de M.Petit uniquement dans un perspective quantitative basée sur son rendement personnel. Or d’après les travaux de Motowidlo (2003), la performance au travail doit englober les déterminants psychologiques majeurs en considérant la performance au travail comme propriété du comportement et non comme simple expression du résultat .
Le superviseur ne semble pas faire la distinction entre efficacité au travail et efficacité contextuelle apportée par Borman et Motowidlo (1993) . Car s’il est spécifié dans le cas que M.Petit a eu quelques années auparavant un comportement de citoyenneté organisationnel exemplaire, il n’est pas spécifié que ce dernier ait pu jouir d’une quelconque gratifcation par sa contribution à l’élaboration du programme d’amélioration continue. Or tout comportement accroissant l’efficacité