II. LES EFFETS SUR L’ECONOMIE
Bien que le marché du travail soit favorable aux femmes, elles ont souvent des contrats de travail précaires et du travail à temps partiel. Leur intégration parmi les cadres et professions intellectuelles supérieures à progresser entre 1990 et 2003 en passant 30% à 36% mais bien qu’il y ai eût une progression, l’intégration professionnelle est toujours difficile par rapport aux hommes.
En faisant référence à un tableau qui montre l’évolution des salaires moyens entre 1992 et 1998, calculés pour les caractéristiques moyennes de l’ensemble des salariés, hommes et femmes confondus, travaillant à temps plein dans le secteur privé, publié par cereq dont le source est DADD, INSEE, traitement céreq: 2005, montre que par salaire mensuel en euro (monnaie constante en 1998) ,à moins de 26ans, les femmes gagnent entre 900 et 2000 et pour les hommes entre 1000 et 3500. Entre 31ans et 35ans, on remarque une baisse de salaire considérable pour les hommes ce qui les fait se rapprocher des femmes quittant un salaire de 3500 à 2400, mais le salaire des femmes reste inférieur à celui de leurs homologues masculins puisque pour la même tranche d’âge, le salaire est situé entre 1100 et 2100. Enfin, à plus de 50ans, hommes et femmes gagnent à peu près le même salaire maximum mais le salaire minimum diffère encore en défaveur des femmes : 1500 pour celles-ci et pour les hommes le salaire minimum est de 2000.
Le mode d’accès à l'emploi des femmes, c'est à dire dans l’accès à des postes le long de la hiérarchie est rarement le même pour les hommes et les femmes. De même que leur mode d'insertion professionnel est différent. Le choix des femmes vers des filières moins qualifiantes peut s’expliquer par la socialisation primaire (cf. dans le I.). Or, les filles sont de nos jours plus diplômées que les garçons mais les spécialisations diffèrent. Les femmes vont occuper des emplois moins qualifiés que leurs homologues masculins ce qui ne fait que confirmer