Approches sociologiques et anthropologies de la structure familiale Toutes les sociétés, quelles qu'elles soient, connaissent une forme particulière d'organisation : l'organisation familiale. A l'aube de l'intérêt porté sur la famille et des liens sociaux qu'elle sous-tend, on croyait faussement que la famille apparaissait de toute évidence comme un phénomène naturel, biologiquement fondé. En effet, c'est par instinct que deux individus de sexe opposé s'attirent les conduisant à se reproduire et incitant à la mère à nourrir et élever ses enfants. Cependant, cette réalité doit être modérée à la lumière des travaux de sociologues et d'ethnologues. Selon Durkheim, c'est davantage l'alliance et le mariage qui expliquent le fonctionnement de l'institution familiale beaucoup plus que la biologie de la reproduction ou la psychologie des sentiments. Selon Durkheim, la famille est une ''institution sociale produite par des causes sociales''. Ainsi, Durkheim considère que la première règle et la plus fondamentale est de considérer les ''faits sociaux comme des choses''. • un fait social obéit à 3 caractéristiques : - un fait social est extérieur à l’individu ; - un fait social est doté d’un pouvoir de coercition (de contrainte) ; - un fait social s’explique par d’autres faits sociaux. À l'image de la pensée de Durkheim, mais plus récente et approfondie, celle de Claude Lévi-Strauss qui a montré que, si la famille est bien fondée sur des nécessité biologiques, elle est soumise à des contraintes sociales. Pour que la société soit, il faut surtout que des liens se tissent entre les différents groupes familiaux. Ainsi, il ne peut pas avoir de société sans famille tout comme la famille ne peut se former s'il n'y a pas déjà une société. C'est par l'introduction de règles et d'interdits que les famille biologiques vont pouvoir coexister et pérenniser la société. Par conséquent, les alliances matrimoniales peuvent changer les ennemis d'hier en alliés. De ce fait, des peuples