Exposé sur le syndrome de williams
Le syndrome de Williams (SW), ou de Williams et Beuren, est l’association d’un retard mental, d’une cardiopathie congénitale, d’un faciès et d’un comportement caractéristiques de l’individu affecté. Il existe également des anomalies diverses du tissu conjonctif, et il y a possible hypercalcémie.
Historique:
Poor little birdie teased, par l'illustrateur d'époque victorienne Richard Doyle. Un elfe y est dessiné sous les traits faciaux du syndrome de Williams1.
Cette maladie génétique porte les noms du cardiologue néo-zélandais J.C.P. Williams (en), qui le premier identifia en 19612 cette maladie réunissant une malformation cardiaque (sténose aortique congénitale supra valvulaire), une déficience intellectuelle et des traits faciaux « elfiques » caractéristiques, et du pédiatre allemand A.J. Beuren (de l'université de Göttingen) qui décrivit indépendamment cette association en 19623.
Sa cause fut initialement attribuée à un surdosage en vitamine D4 mais son origine génétique est suspectée au début des années 19905. Il est alors démontré que la maladie correspond, non pas à une mutation, mais à une délétion d'au moins un gène6.
Cause:
Microdélétion hémizygote de 1 500 000 paires de base du locus q11.23 du chromosome 7 retrouvé dans 95 % des cas.
Cette microdélétion vient indifféremment du chromosome paternel et maternel. Elle entraîne jusqu’à la suppression de plus de 17 gènes. La zone microdélétée correspond à une zone où sont situés de nombreux gènes (ou pseudo-gènes) dupliqués, ce qui expliquerait la plus grande probabilité d'erreur au cours de la méiose7. Les gènes les plus souvent impliqués sont :
ELN codant l'élastine 130160 (en)
LIMK1
GTF21
STX1A
L'essentiel des cas est sporadique (le père et la mère portant des versions normales du chromosome 7). La maladie ne compromettant pas la fertilité, une transmission de type autosomique dominante reste possible.
Diagnostic:
Clinique:
L’enfant est souvent né avant terme et petit. Il