Approche des fondements du droit :
Types d’organisation juridiques limités. Le droit repose sur des postulats (proposition que l’on demande d’admettre comme vrai sans démonstration) plus ou moins critiquables. Ils ne seront acceptables que s’ils fondent l’essence même de la discipline, cad s’il se situe en dehors du champ de la théorie juridique pure, cad dans le champ philosophique.
Si l’on admet le postulat que le droit est une discipline normative et non pas explicative, si l’on admet le postulat que le droit ne tend pas à formuler des constats de réalité, des jugement d’existences basés sur le principe de causalité, si l’on admet au contraire que le droit est fondé sur des jugement de valeurs, fondé sur l’idée de finalité, alors c’est cette idée de valeur qui va commander tout l’ordonnancement juridique.
Idée de valeur : il ne s’agit pas d’une approche subjective de la valeur, car une telle approche conduirait à un arbitraire. Il s’agit d’une notion qui va puiser son fondement, son assise dans la recherche d’une finalité. Ce pose donc cette question fondamentale, Quelles sont les finalités du droit ?
La finalité suprême du droit consiste à établir un ordre social harmonieux et à résoudre les différends entre les hommes. On peut donc dégager trois grands types de finalité :
- La sécurité juridique (permanence de la règle de droit, celle qui fait que l’on connait à l’avance les règles applicables)
- La justice
- Le progrès social
Les écoles se sont succédé au fil du temps en mettant l’accent sur l’une ou l’autre des finalités. Les écoles les plus anciennes sont les écoles formalistes. Elles se ont systématisé le besoin de « sécurité juridique « puis sont apparus les écoles idéaliste stigmatisant le besoin de justice et enfin les écoles réalistes stigmatisant le progrès social.
Aucun système juridique ne peut être aujourd’hui fondé exclusivement que sur l’une de ces valeurs uniquement. La recherche du progrès social est relativement ressente dans