Fouille de xanthos
Les piliers funéraires de Xanthos
In: Journal des savants. 1960, N°1. pp. 34-42.
Citer ce document / Cite this document : Devambez Pierre. Les piliers funéraires de Xanthos. In: Journal des savants. 1960, N°1. pp. 34-42. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jds_0021-8103_1960_num_1_1_976
LES PILIERS FUNÉRAIRES DE XANTHOS
Pierre Demargne. Fouilles de Xanthos : I, « Les piliers funéraires ». Un vol. in-4°, 132 p , 26 figures, LIX planches. Paris, Klincksieck, 1958. Il fallait vraiment des circonstances indépendantes de leur volonté pour que les archéologues se soient résignés à laisser de côté, presque complètement, de 1908, date de la dernière mission autrichienne, jusqu'en 1950 un site aussi digne d'intérêt que Xanthos. Les premières fouilles et les premières explorat ions, celle de l'Anglais Fellows entre 1838 et 1844, celles ensuite des Autri chiens Benndorf et Niemann de 1881 à 1908 avaient mis au jour des restes considérables, dont une bonne partie avait trouvé le chemin du British Museum. Le curieux mélange d'hellénisme et de barbarie que révélaient les documents exhumés avait de quoi retenir l'attention des savants du XXe siècle, si curieux d'étudier la civilisation des confins du monde grec. C'est à M- Demargne que revient le mérite d'avoir réalisé un projet que nourrissait depuis longtemps M. Albert Gabriel, directeur, à l'époque, de l'Ins titut français d'archéologie d'Istanbul, et d'avoir, le premier depuis plus de quarante ans, porté la pioche en 1950 sur le site de l'ancienne capitale de la Lycie. Les appuis matériels et moraux ne lui ont d'ailleurs pas fait défaut et l'on se plait à souligner l'esprit d'amicale et d'intelligente collaboration dont a fait preuve le Service des Antiquités du gouvernement turc. Depuis 1950 presque chaque année, avec l'aide de divers collaborateurs, tant archéologues qu'architectes, M. Demargne a poursuivi régulièrement la fouille qui n'est pas encore achevée. C'est