Histoire du droit l1 droit
Etudions d’abord la notion d’introduction. C’est un commencement.
Prenons comme exemple la Bible (le Livre), avec le récit de la Genèse ; on retrouve dans la lecture dès trois premiers jours de la création une idée de ce qu’est et doit être une introduction : le récit d’une création. Création s’entend, comme on peut le remarquer dans la Genèse, comme une séparation et non comme une production. La séparation s’impose car c’est elle qui va permettre de nommer, de qualifier ; c’est la fin ultime de la création.
Cette introduction historique au droit va donc nous permettre de donner un nom aux choses, aux individus et aux actes, de les caractériser juridiquement.
Par exemple, la translation d’un bien des mains d’une personne dans les mains d’une autre personne porte plusieurs noms d’un point de vue juridique : vente, donation, vol. Il est nécessaire de nommer pour attribuer à un cas précis une traduction juridique.
Voici donc une définition du droit : c’est le pouvoir de nommer, de qualifier ; pouvoir considérable puisqu’il signifie créer, ce qui par définition est le rôle de Dieu.
Le droit n’a pas toujours été perçu comme étant le propre de l’homme. Chaque civilisation a fait naître son droit selon sa culture, sa civilisation, ses mœurs (religion, contrainte, philosophie, nécessité des échanges…). Il n’y a donc pas « une » mais « des » naissances du droit.
Partie I
Les naissances du droit dans l’Antiquité
L’Antiquité bénéficiait d’un droit déjà très élaboré : droit des personnes, des biens, des institutions administratives.
Le droit est connu depuis des temps reculé ; par exemple, la Bible est le fruit d’une tradition qui s’inscrit dans les fondations orientales du droit.
Titre I
Les fondations orientales
On ne peut attribuer d’existence au droit qu’à partir de preuves écrites.
C’est l’écriture qui sépare la préhistoire de l’histoire. La préhistoire connaît sûrement des usages mais n’offre pas au droit le moyen de se faire