Introduction à la psychologie sociale

I. La cognition sociale

1. Comment jugeons nous les autres et leurs comportements ?
D’après la théorie de l’attribution de Fritz Heider en 1958 les autres sont une énigme pour nous. Le jugement nous aide à surmonter le mystère. On juge en attribuant les comportements à la nature, au caractère ou à des situations extérieurs ou contexte.
Ce qui amène les erreurs fondamentales d’attribution c’est à dire surestimer les dispositions intérieures du sujet et à sous estimer l’impacte du contexte.
L’expérience de David Napolitano et George Goethals démontre cette théorie. Ils ont demandé à un prof de prendre soit un air chaleureux et gentil soit froid et distant. Bien que la moitié des élèves soient au courrant de l’expérience tous ont trouvé le prof amical ou inamical en fonction du rôle. L’effet de l’information est donc nul. Le comportement est imputé à la personnalité.

2. Comment se forment nos attitudes ?
Une attitude est formée de trois composants
a. Cognitive, ce que je pense, mon avis,
b. Affective, les sentiment qui vont avec les croyances.
c. Comportementale, réaction face à une situation en fonction de la croyance et des affects.
Nos attitudes proviennent essentiellement du milieu (familial, social). L’éducation est fondamentale. Certaines de nos attitudes peuvent aussi venir de nos attributions. La 3ème source de nos attitudes sont nos actions elles-même.

3. Quels sont les rapports entre attitude et action ?
Nos attitudes orientes nos actions en général, mais il y’a beaucoup d’actions qui contredisent nos attitudes car nos attitudes sont celles du groupe social auquel nous appartenons. Pour que nos attitudes orientent nos actes il faut que la pression extérieure soit minime et que nos attitudes concernent une action précise. Mais souvent ce sont nos actes qui modifient nos attitudes.

La psychologie sociale met deux choses en avant :
1. Le phénomène du doigt dans l’engrenage, aussi appelé