Kant
En premier lieu, il est nécessaire de résumer la vision que Kant avait de l’homme et de sa paresse, cause directe de sa minorité. La minorité est, selon Kant, l’incapacité de se servir de son propre jugement. Kant affirme que c’est de la faute de l’homme s’il est mineur, car cette minorité n’est pas le résultat d’un manque d’entendement, mais bien d’un manque de courage à s’en servir sans l’aide d’un autre. Le philosophe soutient que c’est la paresse et la lâcheté qui plongent l’homme dans la minorité, car ce dernier se contente de se faire guider par le savoir des autres, d’accepter les idées d’autrui sans réfléchir, simplement parce qu’il est plus aisé de monter dans le train que de le conduire. Or, j’appuie tout à fait Kant dans ses affirmations. Si un homme se débat fortement pour ne pas être enchaîné, pour ne pas être fait esclave ou prisonnier physiquement, pourquoi alors se laisse-t-il docilement guider mentalement par le