Kiné
Avant de partir en Belgique, il faut savoir que : - Il y a un numerus clausus qui a été instauré limitant l'accès à la profession en Belgique. En fait, les étudiants réalisent 4 années d'études puis passent un concours pour obtenir un "numéro d'INAMI" (numéro qui permet d'exercer et aux patients de se faire rembourser.) Si les étudiants retournent travailler en France,ils n'ont normalement pas besoin de passer ce concours. - Il existe deux types d'écoles formant les kinés. Les universités et les Hautes écoles . Les universités ont un programme beaucoup plus théorique et son mieux formés à la recherche en kinésithérapie. Les Hautes écoles quant à elles ont une approche beaucoup plus pratique de la kiné avec des stages dès la première année. Beaucoup plus d'heures mais de pratique avec une très bonne connaissance scientifique aussi. Depuis 2006, les étudiants français sont filtrés :
Finalement, seulement un peu moins de la moitié d'entre-eux (45% exactement) sont acceptés puisque, au total, 1628 places étaient disponibles. Sept personnes ont par ailleurs été écartées puisqu'elles se sont présentées dans différentes filières, ce qui était interdit. Déception pour les nombreux étudiants français candidats à l'exil. Dans certaines filières, notamment celles de la santé, nombreux sont ceux qui se tournent en effet vers la Belgique pour éviter les classes préparatoires françaises. Le nombre de candidats étrangers étant plus de deux fois plus important que le nombre de places disponibles, il a donc fallu organiser un tirage au sort. Certaines disciplines ont pu y échapper comme la podologie, l'ergothérapie ou plusieurs formations d'éducateurs spécialisés mais dans les filières kinésithérapie ou celles pour devenir vétérinaire, la sélection a été plus rude