La condition humaine
Le roman “La Condition Humaine” présente des traits particuliers qui le placent comme l’un des grands modèles de la littérature de montage. Comme dans un film, le roman est divisé en scènes qui sont developpées dans la perspective d'un personnage. On voit aussi que le récit a un rythme spécifique qui est souvent marqué par une absence de transition entre les scènes. Pendant la lecture du roman, il est possible remarquer que celui-là est construit à partir d'une succession de plans qui sont formés autour d'un personnage et de son histoire qui va être en évidence. Ces plans ne sont pas divisés en chapîtres, mais en scènes bien marquées par l'heure et la date de l'événement qui va être raconté. La première information qu'on reçoit sur le récit est "21 mars 1927, minuit et demi". Dans cette scène, le personnage Tchen est le centre du récit. Il va commetre un assassinat qui va influencer tout son comportement dans "La Condition Humaine", vu qu' à partir de cet acte, ce personnage commence à accepter son avenir. Dans la deuxième scène du roman, à une heure de matin, l'on remarque que Tchen n'est plus en évidence. À ce moment-là, les personnages Kyo et Katow sont présentés au lecteur et celui-ci commence à mieux comprendre le contexte historique du roman, c'est à dire, la révolution communiste qui a eu lieu en Chine. Dès le début de la lecture du roman de Malraux, le lecteur est introduit dans un récit qui promeut des changements de rythme. Cela peut être évoqué à partir des différentes stratégies, comme la variation de tenson