Introduction :

Il faut savoir que une erreur judiciaire est une erreur de jugement vis-à-vis de la culpabilité de la personne poursuivie. Le sens de l'erreur judiciaire est lourd, c'est à la fois un échec de la justice elle-même quant à son jugement sur les crimes, en un sens elle peut être le pire des crimes, car non seulement elle condamne un innocent, mais c'est également l'acquittement du véritable coupable. Cette condamnation de l'innocent est lourde en conséquence, autant que compliquée à absoudre. Les conséquences des erreurs judiciaires étant irréversibles, la justice n'a pas d'autres solutions que d'allouer des dommages et intérêts à ses victimes, mais est-ce suffisant ? Ne faudrait-il pas attaquer les erreurs judiciaires à leur source, c'est à dire mettre en lumière leurs causes pour mieux les combattre ? Mais pour pouvoir les mettre en lumière les causes des erreurs, il faut également mettre en lumière l'erreur, et avant cela mettre en lumière le fait que la justice se soit trompée. Plus facile à dire qu'à faire : un examen des erreurs judiciaires officiellement reconnues serait difficile à effectuer car la justice n'aime pas reconnaitre ses erreurs, en effet, seulement sept erreurs judiciaires ont été reconnues en France depuis 1945. Et pour cause, les personnes en qui la décision du jugement revient sont des personnes extrêmement entraînées qui ont fait de longues années d'études et qui sont des experts du domaine : reconnaître une erreur de l'élite est une chose compliquée. Mais il ne faut pas oublier que le devoir à exercer n'est pas des plus faciles : par exemple la tâche du législateur est extrêmement compliqué, il peut-être trompés par de nombreux facteurs, alors comment reconnaître un coupable d'un innocent ?
En somme, énormément de paramètre sont à prendre en compte.
Une somme d'erreurs : de police, d'instruction, de justice, quelque fois de négligences, d'acharnements, d'enquêtes bâclées, de témoins mentant, de juges paresseux..
Qui