1. Albert Camus fut inspiré d’une source littéraire tel que Œdipe Roi ; une pièce de Sofocle écrite au Ve siècle avant J.C, pour écrire son roman La peste.
En effet dans la peste, comme dans Œdipe Roi, la mort est partout dans la ville. Cette mort se traduit par la peste détruisant tout sur son chemin : du bétail jusqu’aux récoltes, des animaux jusqu’aux hommes, des femmes jusqu’aux enfants. La ville devient déserte et fermée : « Déclarez l’état de peste. Fermez les villes » (tiré de La peste). Cette ville est close et étouffante : « la ville s’était repliée sur elle-même » (tiré de La peste).
Dans le passage d’ Œdipe Roi proposé à la page 306 du manuel, toute la description de ce fléau est le discours d’un prêtre : Camus s’en ai inspiré pour le personnage du Père Paneloux. Celui-ci tient également des discours au même propos : la peste et ses ravages.
En dehors des sources littéraires, Camus s’est également inspiré de quelques évènements comme son expérience avec la deuxième guerre mondiale en 1942 que l’on appela la « Peste Brune » : dans le roman la peste est considérée comme un fléau : « et pour dire simplement ce qu’on apprend au milieu des fléaux. Le personnage Rieux, qui est à la fois le narrateur de l’histoire est le porte parole de l’auteur et de son expérience : à travers les pensées de rieux se trouve les pensées et les sentiments de Camus. Rieux étant médecin éprouve un sentiment de révolte, « Mais quoi, cela pouvait s’arrêter. » : le message que veut faire comprendre l’auteur est que malgré ces horreurs, il faut quand même agir, soigner ne suffit pas, il faut prendre des risques.
2. Pour ma part, Les Séparés comme titre convient moins bien que La peste : le fait d’être séparé du reste du monde est dû à la peste. Les Séparés ne serait alors qu’une conséquence causé par la peste. Celle-ci suppose une réflexion sur l’Homme plus approfondi que le simple fait d’être séparé de ses proches et d’être coupé du monde. Le titre La peste est donc