La portée critique de Beaumarchais

436 mots 2 pages
I. La satire de la justice.
L’acte III consacre 4scène au procès qui oppose Marceline à Figaro, c’est l’occasion pour Beaumarchais de se livrer à une critique de la justice.
Par les propos de Marceline, il critique le mode de recrutement des juges fondé sur l’argent et non sur les compétences.
La personne du juge brid’oison est tournée en ridicule par le choix du nom : sa sottise et son incompétence. Son bégaiement convient mal à quelqu’un qui doit faire preuve d’éloquence.
Beaumarchais offre une parodie du procès quand Figaro et Bartolo s’opposent sur l’emploi des conjonctions « et » « ou ».
Il dénonce une justice au service des intérêts personnels. Le compte en condamnant Figaro à rembourser sa dette ou sinon épouser Marceline (sachant qu’il ne peut honorer cette dette) empêche le mariage, ce qui facilite ses projets.
Il évoque aussi la vénalité (amour pour l’argent) de la justice.

II. Critique de la tyrannie et de l’arbitraire du pouvoir.
Le compte représente la tyrannie et l’arbitraire de pouvoir aristocratique. Il dispose d’un pouvoir qui lui permet de disposer des autres personnages.
La critique attaque plus largement la société de l’ancien régime et certaines de ses pratiques :
Dénonciations des privilèges de la naissance
Etre noble c’est avoir tous les pouvoir sans pour autant les mériter.
Nous avons donc une remise en cause de l’ordre social qui ne doit pas être fondé sur la naissance mais sur le mérite. Ainsi Figaro oppose sa valeur à la médiocrité du comte.
III. Dénonciation de la condition féminine. Marceline évoque les injustices dont sont victimes les femmes. Elle se livre à une critique personnelle mais très vite le « je » se transforme en « nous » et son discours devient celui de toutes les femmes issus des tous les milieux sociaux.
Elle évoque la triste condition des jeunes filles qui, comme, elles ont été déduites et ont eu un enfant hors mariage sur lesquelles la société jette l’opprobre (méprise) alors que ce sont

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