Laverdure zazie dans le métro
I – Un personnage incertain
1) Traité dans la narration comme un personnage à part entière
a. doué de parole, il intervient comme les autres dans le dialogue, et ses interventions peuvent être commentées par les interlocuteurs
b. Il peut avoir droit à une focalisation interne.
c. Il participe à l'action : invité au spectacle de Gabriel ; prend part à sa mesure au combat final, assume les mêmes risques que les autres héros (il est menacé de mort par Aroun Arachide).
2) Aux caractéristiques humaines
a. Il est doué de sentiments (p.277 : Laverdure, sans doute dans un esprit de vengeance, essayait de projeter un excrément frais hors de sa cage »)
b. Il aime aussi la grenadine
c. Il est capable de pensée, parvient a « changer de disque » (p.229) et à parler latin (p.189), et il « entrave plus qu'on croit généralement (p.185).
d. Il est l'objet d'une passion quasiment amoureuse de la part de son maître, Turandot ; celui-ci ne s'en sépare jamais, prend la mouche dès qu'on le critique « se met à le caresser en l'appelant sa petite poule verte » (p.310) et sera finalement prêt devant Aroun Arachide à se sacrifier pour lui (p.215) !
3) Aux curieuses métamorphoses
a. Dans le film, il se transforme subitement en chien féroce ou en ours blanc.
b. A la fin du roman et du film, la métamorphose est complète entre Turandot et Laverdure, et le même verbe (« ils s'envolèrent ») leur est attribué, qui, qui fait perdurer l'ambivalence entre l 'homme et l'animal.
II – Porteur de multiples sens
1) La mise en question du langage