Le droit et la morale
Les rapports entre le droit et la morale sont étroits; Certains auteurs, juristes, philosophes ou politiciens tel que Napoléon Bonaparte considérait la morale comme un code, complément naturel de toutes les lois; D'autres auteurs ont eux détaché ces deux entitées et ont considéré qu'elles étaient parfaitement disctintes. Cette tension se retrouve au fil des siècles car à priori, il ne peut y avoir de droit sans morale, au même titre que la conception d'une société sans morale parait inconcevable à l'époque actuelle. Cependant, la distinction peut etre faite au sens ou le droit semble suffir à assurer la coexistence pacifique des membres de la société.
Le terme de "droit" est ici employé dans son sens de « droit objectif », défini comme un « ensemble des règles régissant la vie en société et sanctionnées par la puissance publique »; Le terme "morale", du latin "mores" qui signifie moeurs, est un ensemble de règles de conduite, considérées comme bonnes de façon absolue ou découlant d'une certaine conception de la vie.
JEXCLUS La notion de "rapport" est quand à elle pris sous l'angle de "la relation entre deux choses", ici le droit et la moral; l'étude de leurs points de contact et de divergences, est basé sur les relations directes que ces deux entités entretiennent.
Il sera donc exclu du raisonnement les rapports du droit et de la morale d'un point de vue structurel tel que les points concernant leur contenu, leur objet, ou leur modalité d’application. edx"dx Cette confusion entre le droit et la morale impose une reflexion sur la question suivante:
La morale est-elle une source du droit ?
En réalité, il y a des règles juridiques qui n'ont qu'une traduction juridique ou morale (I). et d'autres qui ont à la fois une traduction juridique et morale (II).
I.