Le grand cahier
En guise de première lecture de l’année scolaire, j’ai choisi un roman d’Agota Kristof ayant comme titre Le grand cahier. Puisque je suis loin d’être une personne qui éprouve une passion dévorante de la lecture, j’ai eu beaucoup de difficulté à choisir un roman. Après avoir visité la bibliothèque de l’école et quelques librairies, je ne savais toujours pas quel genre de livre choisir. Puis, lors d’une période d’étude, Vanessa a sorti de son sac Le grand cahier et elle m’a raconté le début de l’histoire. Elle m’a aussi raconté que son frère l’avait lu auparavant au cégep. Comme il avait l’air intéressant et qu’il n’était ni trop épais ni trop mince, j’ai décidé de le lire.
Agota Kristof
Agota Kristof est née le 30 octobre 1935 à Csikvánd, en Hongrie; elle a actuellement 73 ans. Elle est donc une écrivaine hongroise d’expression francophone. Lorsque la révolution des Conseils ouvriers fut écrasée par l’armée soviétique en 1956, Agota Kristof, qui avait à ce jour 21 ans, quitta son pays (Hongrie). Elle, son mari et leur fille qui était âgée de quatre mois à l’époque s’enfuirent à Neuchâtel, en Suisse. Elle y vit d’ailleurs toujours, depuis 1956. Son œuvre est énormément inspirée par cette migration forcée. Avant de devenir écrivaine dans sa langue d’adoption (le français), Agota travaillait dans une usine. À ses débuts, elle était dramaturge. Elle a par la suite connu un grand succès avec sa trilogie racontant l’histoire de deux jumeaux. Les jumeaux de cette trilogie sont quasi célèbres pour leur minimalisme[1]. Ces romans ont d’ailleurs été traduits dans de nombreuses langues. Agota Kristof a reçu le Prix du Livre européen[2] pour le premier tome, Le Grand Cahier, en 1987 et le Prix du Livre Inter[3], pour le troisième, Le troisième Mensonge, en 1992. Le deuxième tome, lui, a été un succès qui, malheureusement, n’a point remporté d’honneurs. Agota Kristof a écrit en somme 5 pièces de théâtre et 7 romans[4].