Le portrait de javert les misérables
Cet extrait est tiré du livre Les Misérables écrit par Victor Hugo en 1862 ; c’et un texte qui se conforme au principe du réalisme social. Il s’agit d’une description extrait d’un roman. Le registre dominant est le fantastique. L’auteur décrit un portrait monstrueux qui nous semble irréel. Tout au long du commentaire, nous tacherons de voir comment le narrateur fait du portrait de Javert un portrait monstrueux. Pour ce faire, nous montrerons d’abord que Javert est présenté comme un monstre physiquement. Enfin, nous remarquerons que les qualités morales de Javert font également de lui un monstre.
Le narrateur nous présente physiquement Javert comme un monstre. Nous pouvons remarquer que Javert est assimilé à un animal sauvage comme nous le montre le champ lexical de l’animalité : « mufle », « bête fauve », « dogue », « tigre » l.8. De plus nous constatons que sa ressemblance à un animal sauvage est dramatisée car nous pouvons lire à la ligne 8 une gradation : « Javert sérieux était un dogue ; lorsqu’il riait, c’était un tigre ». Cette gradation insiste sur la sauvagerie de Javert car les animaux choisis sont de plus en plus sauvages. De surcroît, il est apparenté à un animal sauvage car le narrateur développe le champ lexical de la terreur : « mal à l’aise » l.5 ; « terreur » l.6 ; « sauvage » l.7 ; « obscur », « redoutable » l.10. Cela souligne sa ressemblance à un animal qui n’a aucune pitié. Enfin, Javert est présenté comme un monstre. Nous pouvons voir que son visage est assimilé à un paysage sauvage et hostile comme nous le montre la métaphore aux lignes 5 et 6 : « on se sentait […] ces deux forêts et ces deux cavernes ». Javert est donc présenté comme un monstre au niveau du physique.
Javert est moralement apparenté à un monstre. Nous remarquons qu’il assimile son métier à une religion. Le champ lexical de la religion nous l’indique : « fanatiques » l.16 ; « religion » l.18 et « prêtre » l.19. De plus,