Le savoir exclut-il toute forme de croyance ?
Le problème réside dans la question de savoir si le savoir lui-même exclut toute forme de croyance, celle-ci étant un frein à l’avancement du savoir par l’impossibilité de démontrer la vérité, ou si on ne doit pas plutôt considérer que la croyance et le savoir peuvent coexister, se compléter, afin de se rapprocher le plus possible de La vérité.
Nous verrons tout d’abord en quoi le savoir a les capacités d’ « exclure » la croyance, puis nous nous pencherons sur le fait que la croyance, malgré tant de progrès dans la connaissance, continue à subsister, et enfin, nous verrons que savoir et croyance se basent sur des exigences, des principes complètement opposés qui font qu’aucun des deux ne peut s’entendre sur ce qu’est véritablement la vérité.
Les sciences sont fondées sur des choses qui ont été observées, ou démontrées. Par exemple, une loi de physique telle que l’énergie cinétique est le résultat de nombreuses observations et expériences, elle est considérée comme vraie quelle que soit les données qui rentrent en compte. En mathématique, les théorèmes existants ont été démontrés. Ainsi, le savoir scientifique se base sur des éléments « concrets », observables, tandis que la croyance, par exemple la religion, se base sur la foi, donc le doute est présent. Si vous annoncez à quelqu’un une vérité que vous prouvez en la démontrant, et si vous lui soumettez une vérité en lui disant de juste vous faire confiance, cette personne, si elle est rationnelle, optera pour la première proposition. On peut illustrer cette