Le serpent qui danse
Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain.
Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent L’or avec le fer.
A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un bâton. Charles Baudelaire, Les fleurs du mal. Introduction :
Baudelaire, de son prénom Charles est l’auteur du « Serpent qui danse » qui se trouve dans le recueil des fleurs du Mal. Ce poème est composé de 9 quatrains. Il a une versification spécifique car il y a une alternance entre des octosyllabes et des pentasyllabes, donc cette versification donne un peu l’image de l’ondulation du serpent. Ce poème évoque l’amour charnel et la passion des femmes, plus précisément, d’une femme.
Commentaire Composé
I : Le serpent évoque la sensualité
1. Eloge envers sa « déesse »
a) Champ lexical du corps :
Strophe 1 : vision globale du corps Strophe 2 : chevelure, symbole de la féminité Strophe 3 : retour sur le poète Strophe 4 : les yeux Strophe 5 : démarche gestuelle, strophe centrale faisant écho au titre
Strophe 6 : tête Strophe 7 : à nouveau vision globale Strophe 8 : la bouche Strophe 9 : retour sur le poète
Progression du regard du poète : corps / peau / chevelure (récurrent chez Baud. « La chevelure ») / yeux / démarche / tête / corps bouche / dent. Portrait en mouvement. Mis à part pour la démarche, par de vue d'ensemble. On note une progression entre le début et la fin du poème. Dans la strophe 1, il y a une distance physique. 2.La femme - serpent
a)Déplacement