Le silence
J’ai observé des deux formes de silences :
Celui que l’on peut définir comme l’absence de bruit ou de son. Silence qui, parfois, nous fait réfléchir et éprouver de temps à autre notre vacuité, la sensation du néant de notre vie. Ce silence qui nous pousse ainsi à écouter de la musique, la radio ou même parler seul tout haut chez soi ou dans la rue, pour ne pas se sentir seul, face à soi même. Pour ma part, j’arrive à gérer ce type de silence même si souvent je me réfugie dans l’écoute d’une belle musique, en particulier face à la difficulté de m’endormir, j’évite ainsi d’entendre tout le vacarme de mon silence intérieur, ce bruit diffus des synapses quand mes pensées de toutes sortes s’affolent et se bousculent dans mon petit crane.
La deuxième forme est le silence de communication, c'est-à-dire le moment qui s’installe dans une discussion ou dans une phrase. J’ai été souvent terrorisé par ce type de silence.
Je l’avoue à ceux qui ne l’avaient pas constaté : je suis ou plutôt j’étais un très grand nerveux en présence des autres, un agité du cerveau en perpétuelle excitation verbale.
Etais ce par timidité, manque de confiance en moi ou simplement le besoin d’être aimer, mais je ressentais toujours l’irrésistible besoin de parler. Vivacité, énergie ou plutôt morbide nervosité ?
Vous constaterez que je m’efforce de parler au passé, car depuis que je suis parmi vous, j’essaie de me soigner énergiquement ayant enfin compris tous les bienfaits du silence et de l’écoute.