Le travail est-il une activité dégradante ?
Parmi l'ensemble des activités ou des actions qui requièrent le corps, Aristote distingue la praxis de la Poiesis.
Praxis (l’action au sens stricte) correspond aux actes politiques et moraux, tous les actes qui ont pour fin l'accomplissement d'un bien quelconque ayant pour objectif une amélioration du sujet (de la personne). La Poiesis (création ou production) correspond aux activités productives, crée d’objets et service utile à la vie.
On constate dans la praxis que l’action va permettre une amélioration du sujet et que la pratique de certaines actions va rendre ces actions plus aisée, et plus spontané.
Prenons l’exemple de la pratique d’un sport : cette action s’inscrit bien dans le corps de celui qui agit, il s’agit donc d’une praxis car la pratique d’un sport a pour objectif une amélioration de agent grâce a un entrainent et on constate que plus on s’entraine plus on devient fort dans ce sport. De plus, Plus on réfléchit et moins on sera habille dans ce sport or l’entraiment va nous faire acquérir des automatismes qui nous permettrons de ne pas réfléchir et d’agir vite et donc d’être fort a ce sport.
C’est donc à force de pratiquer que l’on va développer des aptitudes nouvelles et les rendre plus facile est spontané, l’homme a donc une volonté d’évolution afin d’atteindre l’excellence. Celons Aristote plus on fait des actes courageux plus on va devenir courageux. C’est grâce à la pratique que l’homme peut espérer une humanisation un accomplissement de soi car l’Homme retrouve dans le travail physique ou intellectuel l’acquisition d’une aptitude et la plupart de notre énergie est dépensé dans la Poiesis.
Exemple : quand on nous demande de faire le ménage cela nous embête car ce travail ne nous apporte presque rien et on atteint facilement cet objectif.
Aristote considère la Poiesis comme inutile, on comprend que le travail est selon Aristote une perte d’énergie.
On constate donc ici qu’il y a un