Est-ce que le travail contribue à une servitude volontaire et dans quelle mesure ? Bien des personnes ressentent leur valeur par le biais de leur travail, de leur niveau hiérarchique ou tout simplement par le nombre de zéros s’inscrivant sur leur fiche de salaire à la fin du mois. Le travail, rémunéré par un salaire, permet évidemment de satisfaire nos besoins primaires et secondaires et par là même à nous rendre heureux. Mais sommes-nous prêts à faire n’importe quoi pour avoir l’opportunité de dépenser et satisfaire nos envies, quitte à ce que notre travail devienne un véritable enfer et piétine notre bonheur ?

Le travail est lié à l’argent, il contribue à notre bonheur, et s’avère vital pour notre avenir et pour les personnes dont nous avons la charge. Prenons l’exemple d’une mère de famille, son seul revenu est son salaire. Son patron sait très bien qu’elle n’a pas le choix et ne peut refuser ses ordres, elle est obligée de faire ce qu’on lui demande et se retrouve dans un principe d’esclavage. Même avec un emploi, on n’est pas à l’abri de tous les risques. Il ne faut pas perdre de vue qu’un employé qui donne tout à l’entreprise, l’entreprise n’agira pas forcément de façon réciproque envers lui, il peut très bien perdre son job du jour au lendemain. Dans certains cas, des personnes « pètent les plombs » tout à coup et redeviennent normale par la suite, comme des machines. Elles effectuent un travail non quantifiable, sans développement physique et psychologique, et ont l’impression de perdre ainsi leur vie en la