Lecture analytique : diderot, article « cour »
I. Un texte fidèle aux valeurs des Lumières
a. Souci explicatif du texte : texte qui relève d’un article de dico
- parenthèses ( ) = arbre des connaissances
- 1re phrase : déf. de la cour
Tournure emphatique « c’est » (présentatif)
Présent de vérité générale « est »
Adverbe de temps « toujours » = caractère de vérité
Souci d’exhaustivité et d’objectivité énumération des titres avec effet de gradation « souverain ; princes, princesses, ministres, officiers » (hiérarchie sociale et pô).
On retrouve tous les éléments du dictionnaire qui confèrent au texte un caractère solennel, mais surtout didactique.
b. La cour, une microsociété représentative de l’idéal des Lumières…
- La cour est un lieu de sociabilité qui permet à l’humain de vivre sous la forme la plus raffinée, achevée.
- Lexique de la perfection : « perfection », « extrême grandeur », « délicatesse », « politesse « galanterie »,… Rend compte de la réalité historique de la cour du XVIIIe siècle = luxe, raffinement.
- Superlatifs : « le plus recherché », « beaucoup plus », « extrême »,…
Cette société représente l’idéal des Lumières : le bonheur passe par le luxe, l’aisance matérielle.
c. …mais un lieu vilipendé au nom de la probité
Du Marsais, Article « Philosophe », L’Encyclopédie : « Un philosophe est un honnête homme qui veut plaire et se rendre utile »
Thème de la dissimulation :
RL de la dissimulation : « se dérobe », « sous les dehors de… »…
Métaphore : « vernis séduisant » = superficialité
+ « fantôme de la vertu » = pas de consistance, vide, réalité impalpable.
Être courtisan, c’est apprendre à dissimuler, à manipuler. La cour apparait comme mensongère et oisive. Diderot défend ainsi l’utilité.
Bilan : Le texte de Diderot témoigne d’un idéal de la société, la plus aboutie de l’Humanité : au nom des valeurs du XVIII e siècle, la cour est vilipendée comme la maison du vice et de la malhonnêteté.
II. La