Les crises des pays émergents
Élève : Umberto Ravizza (E090427)
Text choisi : 1) Les crises des pays émergents
Le model le plus utile pour rechercher la stabilité monétaire est aujourd’hui celui développé par Mundell et Fleming au début des années ’60. Ce model nous explique comment le banques centrales doivent absolument choisir deux sur trois “libertés” qui sont incompatibles entre elles.
Les trois libertés sont :
1) garantir la liberté de circulation des capitaux,
2) choisir un régime de change fixes (à travers d’un ancrage de la monnaie domestique à une monnaie étrangère forte (ou à un basket de devises) qui permet d’”importer” de la crédibilité aux yeux des investisseur),
3) gérer une politique monétaire autonome (pas suiviste).
Dans le cadre du model de Mundell on fait la choix d’assurer la liberté de circulation des capitaux (PKM=perfect capital mobility) en réduisant l’adoption des impôts sur le mouvements de ces capitaux et toute autre limitation à leur mobilité internationale. Avec PKM, si la Banque Centrale choisit un régime de change fixes, la politique monétaire perd son sens parce que tout changement du taux d’intérêt est compensé par un flux des capitaux privées qui entrent ou sortent. Si le taux d’intérêt sont bas, révélant un excès d’offre de monnaie domestique les capitaux privées étrangers s’en vont. Vice-versa si la BC adopte une politique monétaire restrictive, le taux d’intérêts montent et attraient les capitaux étrangers.
On rappelle la règle de la parité non couverte de taux d’intérêts keynésienne (UIP= uncovered interest parity en anglais) qui mets en relation le taux d’intérêt domestique et étranger: i=i*+ E+Ea/E où i=taux domestique, i*=taux étranger et E+Ea/E= variation anticipée du taux de change.
Etant la variation anticipé du taux de change en changes fixes = 0 on obtient que i=i*
En change fixes on constate que tout effort de modifier le taux d’intérêt par la politique monétaire est vaine, entrainant une