Les structures administratives
L’organisation territoriale française est très complexe : il existe une administration centrale, une administration générale régionale, départementale et communale. La personnalité morale confère à l’autorité qui en est investie un certain nombre d’avantages, comme par exemple : le droit de posséder un patrimoine et d’ester en justice.
I. LA CIRCONSCRIPTION ADMINISTRATIVE ET COLLECTIVITE LOCALE
1.1 La Centralisation
La centralisation comporte la double notion : administration centrale et administration locale. Les deux ne s’excluent pas : en effet, elles se complètent. En principe, c’est l’administration centrale qui détient la réalité du pouvoir, mais il est nécessaire au niveau inférieur de déterminer des entités territoriales intermédiaires. Le territoire est découpé en « circonscription », dans lesquelles sont implantées les administrations de l’Etat. Dans ces entités territoriales, ce sont les représentants de l’Etat qui appliquent les décisions prisent à l’échelon supérieur. Dans les circonscriptions, les besoins généraux de la population vont de paires avec des besoins locaux. L’Etat est donc amené à créer des collectivités locales qui vont être amenées à satisfaire les besoins propres de la population de chacune des circonscriptions. Le pouvoir central subordonne tout de même cette « autonomie » à ses grandes options, et limite au maximum cette liberté de décision.
La centralisation comporte des avantages :
Elle permet de réaliser des économies car il n’est pas utile de créer des postes identiques aux différents niveaux ;
Elle permet à l’Etat de prendre des décisions avec une vue d’ensemble des problèmes.
Mais elle comporte aussi des inconvénients :
L’appareil administratif de l’Etat est lourd,
L’Etat est loin de ses administrés et ne connaît pas les besoins et les particularismes des populations locales.
1.2 La Décentralisation
La décentralisation se