les structures de mintzberg
Un auteur fait de plus en plus autorité en matière de compréhension des organisations : Henri Mintzberg. Deux de ses ouvrages monumentaux se présentent comme « une somme » des connaissances accumulées à ce jour en matière de sociologie des organisations. La systématisation de Mintzberg propose de grands repères, quatre grandes variables qui sont autant de regards privilégiés portés sur l’organisation et qui permettent de l’analyser :
La structure et le mode de coordination ;
L’état de l’environnement de l’organisation ;
Les mécanismes de fonctionnement de l’organisation.
Chacune de ces grandes variables peut être décomposée en un certain nombre de subdivisions, des états, qui à leur tour peuvent encore peut être subdivisées en gammes de comportements du système.
De nos jours, personne ne peut nier que l’environnement vit dans une complexité croissante et qui se caractérise par : une instabilité croissante de l’environnement, mondialisation des activités, apparition des méga-organisations et la volonté de grandir et rester souple, d’où la problématique qui se pose : Est-ce possible de mettre en place de structures plus souples et plus légères, moins centralisées et moins formalisées?
I- Structure : historique et définition 1- historique :
Pendant longtemps l’hégémonie des structures formelles domine dans les organisations : prescriptions de Fayol et Taylor en préconisant la structure idéale
Ultérieurement (en 1932 Elton mayo) : la mise en évidence de l’importance des relations informelles non prescrites entre les membres d’un groupe de travail
Dans les années 50 le courant sociotechnique : les structures formelles et informelles sont indissociables. Mais les pratiques organisationnelles restent attachées aux structures formelles
L’époque contemporaine : développement du courant contingent importance de l’idée qu’il n’y a pas de structure idéale mais une