Les tics et la mondialisation.
Les années 90 ont consacré l’avènement de la « Société de l’Information » et figurent déjà dans l’histoire de la communication comme la décennie du bouleversement technologique. Toutefois, cette avancée technologique ne s’est pas produite ex nihilo. Elle s’inscrit, d’une part, dans les progrès extraordinaires de l’informatique, et d’autre part, dans l’imbrication croissante des télécommunications et de l’audiovisuel.
En effet, l’explosion du multimédia, la numérisation de la voix puis de l’image et le déploiement des réseaux accéléré par les fibres optiques et les satellites dessinent les contours de la société du troisième millénaire : la société de l’information et de la communication.
Cette société construite autour des voies électroniques communément appelées «les autoroutes de l’information» a métamorphosé le monde entier en un « village planétaire».
Le prototype et l’exemple opérationnel de ces «informations Superhighways », selon l’appellation anglo saxonne, est le réseau mondial Internet. Véritable « révolution », Internet qui a la particularité d’être présent aussi bien dans le Wall street center, centre névralgique de « l’économie mondiale », que dans la petite ville de karatina au Kenya caractérisée par un « retard » économique et technologique important, est sans doute à la base