Mémoire psychologie sociale
Dans le cadre de mon travail d’étude de recherche je me suis intéressée au stress identitaire face au licenciement, en m’inspirant du modèle de Lazarus et Folkman de 1984 pour expliquer comment les personnes vont réagir face à la perte de leur emploi en tant qu’évènement stressant. Ce modèle décrit le stress comme une interaction de l’individu avec les circonstances et l’environnement qui l’entourent en obligeant les personnes à ajuster leur comportement vis-à-vis de cette situation par des méthodes dites de coping centrées sur le problème, l’émotion ou la recherche d’un soutien social.
Un licenciement provoque une culpabilité et une perte d’identité de soi dans de nombreux cas. Il isole la personne et cause une blessure qui aboutit à un sentiment d’injustice et une remise en cause de l’image de soi. Les licencié(e)s redoutent leur nouvelle vie sociale et leurs chances de retrouver un emploi. L’humiliation ressentie reflète « une blessure de l’amour propre, expérience de la négation de soi » (Ansart). La vie personnelle et sociale est donc remise en cause mais il existe toutefois des variations selon le sexe et l’âge. D’après une étude de 2006 « le choc du licenciement : femmes et hommes dans la tourmente », basée sur une enquête de Catherine Sellenet en 1997, les femmes notamment les plus âgées, sont plus enclin au désarroi que les hommes. Ainsi, pour surmonter le choc il leur faut rompre avec tout ce qui leur rappelle leur ancien emploi (lieux et personnes), correspondant selon Lazarus et Folkman à une stratégie d’évitement. Cependant, certaines prendront cela comme une chance de pouvoir être plus présentes dans l’éducation de leurs enfants. Enfin, d’autres verront ce licenciement comme l’occasion de démarrer une nouvelle vie. Les hommes ont pour la plupart, une confiance en l’avenir mais ressentent un mal être le durant temps passé sans emploi. Les hommes en couple mettent l’accent sur l’importance du soutien de leur épouse comme stratégie de