Management
La logique entrepreneuriale est fondée sur la prise de risques pour anticiper une opportunité économique, pour développer une activité existante. De cette façon elle se distingue de la logique managériale qui consiste en l’optimisation des différentes ressources au service d’un projet collectif afin de générer des profits. Ce sont deux logiques différentes mais que l’on peut retrouver au sein d’une même entreprise. C’est le cas pour Alès Groupe. Via les deux annexes, deux histoires sont racontées, celle de la famille Alès, puis celle de Lorenza Battigello.
La logique entrepreneuriale est clairement identifiable dans le Groupe Alès. La création de l’entreprise est la forme la plus pure de l’entreprenariat (Schumpeter). Le groupe est géré depuis 1969 (date de création) par Patrick Alès, en tant que PDG. Il en est alors, et jusqu’en 2008, le seul dirigeant, et surtout le principal actionnaire. Il a alors le pouvoir de direction et de décision. Cela lui permettra alors de s’occuper de la recherche et du développement, son « créneau ». Il a notamment été le précurseur des soins capillaires à bases de plantes, en faisant preuve de créativité. Il a su prendre des risques, qui ont pour certains été des succès et d’autres un peu moins. Mais le groupe a su utiliser chaque scenario pour renforcer son entreprise. Aujourd’hui, et de plus en plus, dans des grandes entreprises, comme Alès Groupe, on parvient à combiner cette logique entrepreneuriale à la logique managériale.
Lorenza Battigello, accro du marketing, représente la nouvelle image d’Alès Groupe. Ayant appris un maximum de choses sur le terrain, elle intègre des petites entreprises qu’elle arrive à développer et à faire sortir de terre. Elle prend alors les choses en main chez Alès Groupe, en 2008. Devenue dirigeante de l’entreprise, elle n’a pas pour autant tous les pouvoirs. La famille conserve en effet 67% du capital, et de la sorte, garde le pouvoir de