Marché du travail en france
En France, le marché du travail présente à la fois des similitudes avec les marchés du travail des autres pays de l'OCDE et des différences, telle qu’un pourcentage élevé de salariés payés au salaire minimum (le SMIC) et un problème fort de dualité du marché du travail entre un secteur protégé et un second secteur sur lequel se concentre la flexibilité et la précarité. La France partage cette forte segmentation avec l'Italie et l'Espagne. Les marchés du travail des pays Anglo-saxons se caractérisent par une flexibilité du travail plus importante et par une moins grande segmentation des parcours professionnels et des filières de recrutement.
La rémunération du travail sera étudiée selon deux grands axes : la part de la masse salariale dans la valeur ajoutée et la répartition de la masse salariale entre les salariés.
La rémunération du travail au sens global résulte du partage de la valeur ajoutée, c’est-à-dire de la répartition de la richesse produite par les entreprises. Outre l’entreprise elle-même qui a besoin de garder une part de la richesse produite pour investir et se développer, quatre groupes d’agents économiques se partagent cette richesse, par ordre d'importance : les salariés, les administrations publiques, les créanciers, et les actionnaires.
Évolution comparée des taux de chômage en France et dans d'autres pays
Le taux de chômage traduit un déséquilibre sur le marché de travail : toute la main d'œuvre disponible ne trouve pas à s'employer ou refuse les emplois existants. Le graphique joint montre qu'à partir de 1984, le taux de chômage en France s'éloigne de celui du taux moyen de chômage de l'OCDE qui tend à décroître.
Taux de chômage harmonisé 1983 1985 1990 1995 1997 2000 2003 2006
Danemark 8,4 % 6,7 % 7,2 % 6,7 % 5,2 % 4,3 % 5,4 % 3,9 %
Allemagne 8,1 % 8,0 % 7,8 % 8,0 % 9,3 % 7,5 % 9,3 % 9,8 %
France 7,7 %