montesquieu

440 mots 2 pages
Montesquieu, philosophe du siècle des lumières, cherche à porter un regard critique sur les travers de la société de son temps. Il explore divers domaines, tels que la religion ou le pouvoir, mais aussi des domaines plus futiles, comme ici la mode, dont il souligne les caprices : les façons qu'ont les Françaises de s'habiller évoluent rapidement, en défiant toutes les lois de la raison. Afin de donner plus d'objectivité à son jugement, l'auteur place sa critique dans la bouche de Rica, un personnage fictif, un persan qui, arrivant à Paris, porte un regard neuf sur tout ce qu'il voit ; nous-mêmes Français sommes trop souvent aveuglés par les habitudes. L'auteur formule une double critique à l'égard de la mode :
- son caractère éphémère et surtout le fait que les Français ne se décident pas par eux-même, mais attendent un exemple venu d'en haut
- tout cela a des conséquences pécuniaires.
Derrière cette critique de la mode, on voit donc que se dissimule une critique du comportement des Français : ils sont moutonniers, se comportent comme des marionnettes manipulées par le Roy, n'ont pas d'esprit critique et dépensent un argent fou pour des futilités alors que tant de gens sont dans le besoin. Le deuxième paragraphe reprend de façon encore plus caricaturale la critique du côté éphémère de la mode qu'on n'a même pas le temps de décrire avant qu'elle soit dépassée : on a l'impression d'assister à une course et Montesquieu en profite pour souligner le peu de cas que font les dames de la noblesse du labeur et du talent des meilleurs artisans : quel mépris et quel gaspillage !

Nouvelle accélération au troisième paragraphe avec une échelle de temps explicite puisqu'on y dit que 6 mois en campagne correspondent à 30 ans à Paris : Paris et la province constituent deux mondes étrangers ; séjourner à la campagne, c'est aussi perdre tout contact avec la cour, le pouvoir et tous les centres de décision. La mode évolue tellement vite qu'une Provinciale arrivant à Paris serait

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