Pauvreté et solutions
13 orientations Le contenu de ce rapport, ce sont 13 orientations, 76 résolutions, des centaines de pistes. Impossible de les citer toutes. La table des matières s’étend sur 8 pages. Petit aperçu en « diagonale », forcément subjectif. Première orientation : « Agir en connaissance de cause ». Les résolutions et pistes évoquent l’amélioration souhaitée dans les collectes de données, dans les indicateurs, dans la concordance entre la recherche, la politique et la mise en œuvre, et enfin dans le soutien de la participation active des différents acteurs concernés. La deuxième orientation vise à garantir un revenu qui permet de faire des projets de vie. Il s’agit de rendre effectif le droit au service bancaire universel, de lutter contre le surendettement, de garantir le droit à la protection de la famille et au bien-être de l’enfant notamment en liant les allocations familiales à l’existence de l’enfant. La résolution 6 propose de veiller au respect de la dignité de la personne quelle que soit la source du revenu et rappelle ainsi une vieille revendication féministe : l’individualisation des droits sociaux. Enfin, la résolution n°5 est étonnante d’actualité. Les politiques sont invités à « agir sur le montant, la régularité et l’autonomie budgétaire ». 5 pistes avancées : relever les bas salaires ; augmenter les allocations sociales et lier leur montant à l’évolution du bien-être ; rétablir le pouvoir d’achat ; favoriser la régularité du revenu ; promouvoir un revenu permettant de mener une vie autonome. L’actualité sociale qui porte sur le problème de compétitivité de nos entreprises et la prétendue nécessité de révision à la baisse des évolutions salariales nous font penser que les différentes autorités n’ont pas encore débattu du « rapport pauvreté 2005 »… L’orientation n°3 indique les moyens de cette politique. Le rapport invite à utiliser la fiscalité comme outil de cohésion sociale. Il propose de rééquilibrer la fiscalisation du travail et du