Peine capitale en Inde
De nos jours, l’Inde est l’un de ces pays dont la peine de mort est toujours établie. Le gouvernement fédéral de l'Inde vote en effet toujours contre les résolutions de l'ONU appelant à un moratoire sur la peine de mort en vue de son abolition. Elle constitue en effet, ici, le châtiment suprême, très peu mis en oeuvre. Ainsi, de tous les pays ayant conservés cette sentence, l’Inde est celui avec un taux d’exécution le plus faible. Seules deux exécutions ont eu lieu depuis 2004. Notamment celle d’Ajmal Kasab, exécuté pour le meurtre de 72 personnes dans les attaques de novembre 2008 à Bombay. Puis celle d’Afzal Guru pendu pour rôle lors de l'attaque sanglante du Parlement indien en 2001 ayant fait 12 morts. Ainsi, la peine de mort n’est prononcée que lorsque le crime est qualifié de “rare des rares”. On considère donc ici, cette peine comme une certaine menace. Cependant, aujourd’hui une question se pose : la peine de mort ne mettra pas un terme à la violence contre les femmes.
En effet, suite à la condamnation à mort de quatres hommes ayant commis un viol collectifs à New Delhi, en décembre 2012.Certain affirme que c’est pas la peine de mort qui est nécessaire pour lutter contre le problème que constitue la violence contre les femmes en Inde. (Amnesty International)
Tara Rao (directrice d’Amnesty International Inde) déclare même
“Le viol et le meurtre de cette jeune femme à New Delhi l’an dernier était un crime horrible et nos pensées les plus sincères accompagnent la famille de la victime. Les responsables doivent être punis mais la peine de mort n’est jamais la solution.”
Selon eux, il faut faire halte aux violences sexuelles mais cependant la condamnation de ces quatre hommes ne servira à rien à part à exercer une vengeance à court terme. Si la colère généralisée suscitée par cette affaire est compréhensible, les autorités doivent éviter d’utiliser la peine capitale comme une “solution miracle”.
“Il n’existe aucune preuve d’un