Philo , passion
Texte II, Cicéron, Les passions sont les troubles de l'âme
Texte VII, Helvétius, « On devient stupide dès que l'on cesse d'être passionné »
Texte XXIV, Platon, La passion de l'homme tyrannique et l'origine de la tyrannie
Texte XX, Montaigne, « La plus ordinaire recepte aux maladies de l'âme » : la diversion
Les passions
Les passions, un sujet, qui a fait coulé beaucoup d'encre et divisé beaucoup de gens. Un mot aussi fort que communément utilisé. Mais quelle est sa signification ? Ces passions sont-elles bonnes pour l'homme ? Sommes-nous toujours esclaves d'elles ? Qu'est-ce que les passions nous ont apportées ? Le sujet a divisé de nombreux philosophes et d'écrivains. Mais 2 thèses majeures s'opposent. L'une d'entre elles cherche à guérir l'homme de ses passions et l'autre l'accepte tout en espérant qu'elles apporteront un futur meilleur.
Définissons d'abord le sujet. « Dans la philosophie scolastique et classique la passion représente ce qui est subi par quelqu'un ou quelque chose, ce à quoi il est lié ou par quoi il est asservi, par opposition à l'action ». On peut voir dans cette définition le côté de pleine servitude qu'a l'humain envers ses passions. Ils ne les dominent pas et elles lui sont gravement nuisibles. Une autre définition, plus moderne : « la passion est une inclination exclusive vers un objet, un état affectif durable et violent dans lequel se produit un déséquilibre psychologique »
L'un des philosophes à partager la 1e théorie est Cicéron. Il explique dans son texte que « la passion est une perversion et non l'expression d'une fonction pathique ». En effet, pour les stoïciens la notion « d'âme irrationnelles » n'existerait pas. Et la passion serait une sorte de folie cachant « la lumière à l'intelligence ». C'est ainsi que Cicéron explique qu'aucun sage ne devrait les ressentir puisque ceux-ci représentent la tranquillité d'âme. Néanmoins, si la passion et synonyme de folie et si ces