philosophie suis-je ce que j'ai conscience d'être
Méthodologie de la dissertation à partir de l'exemple
Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
La dissertation peut se définir comme une réflexion en acte devant permettre la résolution d’un problème philosophique. Elle doit refléter le mouvement vivant de la pensée. Mais cela ne revient pas à un "laisser-aller", à une spontanéité sans structure ni ordre. Cela n’est bon que durant le travail dit préparatoire et le plan a précisément pour but d’ordonner et cette spontanéité, voire de la dépasser par une remise en question : ce que je "pense" spontanément est-il justement une vraie pensée ? En ce sens, la dissertation ne peut se faire directement, selon une quelconque inspiration. Cette inspiration est le plus souvent celle de l’opinion. La dissertation comme réflexion est justement la capacité à critiquer son opinion pour produire autre chose qui soit de l’ordre de la pensée. Le plan apparaît donc comme fondamental et on ne saurait trop le recommander aux élèves. L’introduction et la conclusion ainsi que les transitions répondent à la même fonction : montrer que l’on réfléchit et que l’on structure sa réflexion, que l’on ne se contente pas d’opiner. Le caractère personnel de la dissertation ne doit donc pas se confondre avec la démarche qui consiste à avoir ses propres opinions ou des avis personnels car ces opinions et ces avis n’ont rien de vraiment personnel et ne sont pour la plupart que la répétition d’idées reçues qui nous viennent donc des autres. Au contraire, ce qui montre une réflexion personnelle, c’est bien plutôt une capacité propre à savoir douter de son opinion et à conduire par soi-même sa pensée. Les "parties" ou "mouvements" sont là pour montrer de quelle manière les opinions peuvent être remises en question et dépassées. Avoir le sens du problème philosophique, c’est précisément se montrer apte à effectuer ces dépassements.
LA NOTION DE PROBLEME
Il faut absolument