Plan de lecture analytique sur l'espèce humaine
Robert ANTELME est un résistant français déporté à Dachau, son livre l'espèce humaine est une référence historique sur les camps de concentration. Ayant lui même été déporté son œuvre n'en ai que plus réaliste
(Lecture du texte)
Robert ANTELME dit lui même « A nous-mêmes ce que nous avions à dire commençait alors à nous paraître inimaginable »
C'est pourquoi nous pouvons nous demander comment l'auteur montre que l'on ne peut pas perdre son humanité malgré les conditions dans lesquelles il a vécu.
Pour cela nous verrons que la nature est omniprésente, que l'espèce humaine est une espèce à part et que l'auteur est lucide et fort face à la mort ce qui le pousse à s'en sortir.
L'omniprésence de la nature
A/ Les éléments de la nature Champ lexical présence d'animaux et de paysages : « les chiens », « les insectes », « la vallée », « les arbres » et premier mot du texte « dehors » indication de temps, la nuit avec « vallée noire », « chien dormant », « insectes nocturnes »
B/ Une nature rassurante description méliorative : « les arbres respirent calmement », « les feuilles transpirent », « les prés se couvrent de rosée et brilleront » Personnification de la nature avec verbes « respirent », « transpirent » → côté humain peut devenir une certaine compagnie
Transition : Même si la nature est personnifiée elle reste différente face à l'espèce humaine
L'espèce humaine, une espèce à part (différence entre la nature et les hommes)
A/ Différents de part leur comportement l'auteur commence à ressembler aux animaux nous les « lois » sont différent Les bêtes ne deviennent pas plus bête différent de l'homme qui lui peut devenir plus monstrueux (ex : SS°) Insistance sur la différence avec nomination des espaces « plantes », « bête », « espèce humaine » → ils n'ont pas le même comportement
B/ Différents de part leur fonctionnement Renouvellement de la nature contrairement à l'homme (homme ne meurt qu'une