Pneumologie
Description de la situation :
Madame P, 88 ans, est hospitalisée dans le service de pneumologie pour une hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) et une insuffisance respiratoire chronique. C'est ma première semaine de stage et je prends peu à peu mes repères. Elle sonne peu de temps après ma prise de poste à 13h15. Je réponds à la sonnette et vais voir la patiente: elle a du mal à respirer, elle est sous 6L d’oxygène, je lui prends alors la saturation en O2, elle est a 78% , je me pose la question de savoir si je lui « augmente » l'oxygène ou pas puis je prends la décision de prévenir au plus vite l'infirmiere pour lui transmettre l'information. Elle me dit de lui faire un aérosol de terbutaline et d’ipratropium qui sont des bronchodilatateurs, je prends les 2 ampoules de bricanyl et d'atrovent et retourne dans la chambre de la patiente. Je laisse la patiente sous 6L d'oxygène et lui met l'aérosol. Je lui reprends la saturation, elle est toujours à 78%, j’attends alors quelques minutes que l’aérosol agisse, je reprends la saturation, elle est à 85% puis 90% et enfin 92%. (j'apprendrai à mon retour en salle de soin par l'infirmière que l'objectif de saturation de la patiente est de 92%).
Analyse :
En service de pneumologie, la saturation en oxygène, appelée également oxymétrie de pouls est d'une importance capitale. En effet, elle permet de mesurer et de surveiller la fonction respiratoire, ainsi que la surveillance du pouls. Je me suis alors demander à quoi elle correspondait : principe et fonctionnement
C'est une méthode de mesure non invasive de la saturation en oxygène de l'hémoglobine au niveau des capillaires sanguins, on parle de saturation pulsée en oxygène : SpO2. La SpO2 est très proche de la SaO2, qui est la saturation artérielle en oxygène. C'est un soin infirmier sur rôle propre d'après l'article R4311.5
-Les hématies ou globules rouges sont composées d'environ 33 % d'hémoglobine.
-Chaque molécule d'hémoglobine porte